Le groupe de distribution aurait refusé d'embaucher certains candidats en raison de leur origine, rapporte Le Parisien. La direction régionale Ile-de-France - Nord ne voudrait pas d'étrangers sous carte de séjour.
Deux dirigeants régionaux de Lidl Ile-de-France - Nord ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés de discriminations à l'embauche, rapporte Le Parisien. Ils auraient ordonné aux responsables de leurs 70 magasins de ne pas recruter de personnes d'origine étrangère sous carte de séjour avec la mention «vie privée et vie familiale». Une femme déboutée sur ce motif a porté plainte. Le procès se tiendra le 18 août. Les accusés risquent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Refuser ces cartes de séjour aurait été érigé en principe dans le réseau Ile-de-France - Nord : «au moins six responsables de magasins s'épanchent devant les enquêteurs», souligne Le Parisien. La déléguée du personnel Unsa, Fatiha Iraki, aurait réuni «une trentaine de CV refoulés», a-t-elle déclaré au quotidien. Pourquoi Lidl aurait-il mené une telle politique salariale? Les cartes de séjour «coûtent plusieurs centaines d'euros par an et par salariés», a expliqué la déléguée syndicale.
L'avocat de Lidl dément ces accusations: aucune directive n'a été donnée. Il y a beaucoup de candidats étrangers dans cette direction régionale, il est donc normal que certains titulaires ne se voient pas embauchés, défend-il.
Refuser ces cartes de séjour aurait été érigé en principe dans le réseau Ile-de-France - Nord : «au moins six responsables de magasins s'épanchent devant les enquêteurs», souligne Le Parisien. La déléguée du personnel Unsa, Fatiha Iraki, aurait réuni «une trentaine de CV refoulés», a-t-elle déclaré au quotidien. Pourquoi Lidl aurait-il mené une telle politique salariale? Les cartes de séjour «coûtent plusieurs centaines d'euros par an et par salariés», a expliqué la déléguée syndicale.
L'avocat de Lidl dément ces accusations: aucune directive n'a été donnée. Il y a beaucoup de candidats étrangers dans cette direction régionale, il est donc normal que certains titulaires ne se voient pas embauchés, défend-il.
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