Crédits photo : © Brendan McDermid / Reuters/REUTERS
La Bourse de New York a été stimulée par des résultats d'entreprises plus solides qu'espéré, qui lui ont permis de surmonter des inquiétudes grandissantes autour la dette américaine: le Dow Jones a gagné 0,34% et le Nasdaq 0,98%.
Wall Street a terminé la séance comme elle l'avait commencé à savoir dans le vert. Les bons résultats trimestriels publiés par Google et Citigroup ont compensé les inquiétudes entourant les dettes souveraines de part et d'autre de l'Atlantique.
Selon les chiffres définitifs, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 42,61 points à 12.479,73 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 27,13 points à 2.789,80 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pris 0,56% (7,27 points) à 1.316,14 points. Sur la semaine, le Dow a perdu 1,4%, le S&P-500 a reculé de 2% et le Nasdaq a cédé 2,4%. Jeudi, Wall Street a terminé dans le rouge.
La séance s'est révélée extrêmement volatile, le Dow Jones oscillant la plus grande partie de la journée autour du point d'équilibre.Mais vu la situation macroéconomique, l'anxiété est forte. Certains problèmes n'ont pas été résolus en Europe concernant les dettes souveraines, et il y a le débat sur le plafond de la dette aux Etats-Unis.La menace de Standard and Poor's sur la note des États-Unis et les commentaires de la Fed qui a tempéré les espoirs de nouvelles mesures de soutien à l'économie. La question de la dette américaine devrait de nouveau être au centre des préoccupations des investisseurs. Les négociations entamées sur le sujet par le président américain Barack Obama avec l'opposition républicaine sont pour l'instant dans l'impasse, les Républicains majoritaires à la Chambre des représentants refusant de voter un relèvement et exigeant qu'on s'attaque au déficit.
Enfin, les dettes souveraines de la zone euro resteront au centre des préoccupations. Un sommet européen est convoué le jeudi21 juillet, ce qui laisse penser que les Européens sont proches d'un accord autour de la mise au point d'un second plan d'aides à Athènes.
Dans le contexte actuel d'incertitudes exacerbées sur les dettes publiques en Europe et aux États-Unis, l'or est recherché : le métal-roi a atteint hier un nouveau niveau record à 1594,45 dollars. Il reflue très légèrement ce matin.Les prix du pétrole ont nettement rebondi vendredi après le fort repli de la veille, à l'issue d'une semaine volatile, dans un contexte économique qui reste toutefois mitigé. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 97,24 dollars, en progression de 1,55 dollar par rapport à la veille.
Sur le front des indicateurs, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,2% par rapport à mai, en données corrigées des variations saisonnières, alors que les analystes attendaient une baisse de 0,1%, selon leur prévision médiane. L'activité de l'industrie manufacturière reculait dans la région de New York en juin pour le deuxième mois consécutif, selon l'indice Empire State publié vendredi par la banque centrale (Fed), resté négatif à -3,8. Les analystes prévoyaient que cet indice, qui avait brutalement chuté le mois précédent à -7,8, repasserait au dessus de zéro, la limite entre progression et contraction de l'activité. La production industrielle est, elle, conforme aux attentes, en hausse de 0,2% en juin.
Citigroup (1,64% à 38,38 dollars) a fait état vendredi d'une hausse de 22% de son bénéfice net au deuxième trimestre à 3,3 milliards de dollars (2,33 milliards d'euros) contre 2,7 milliards un an plus tôt. La troisième banque américaine par les actifs affiche ainsi un bénéfice par action de 1,09 dollar contre 0,90 dollar un an plus tôt, et alors que les économistes en attendaient 0,96 dollar.
La veille, JPMorgan a annoncé avoir réalisé pour le deuxième trimestre un bénéfice net de 5,4 milliards de dollars contre 4,8 milliards l'an passé. Le produit net bancaire a progressé de 7 % sur un trimestre et de 6 % par rapport au premier trimestre à 27,4 milliards de dollars. Le titre laisse 0,92% à 39,98 dollars
Toujours du coté des valeurs, Hyatt Hotels (+1,17% à 39,73 dollars) a annoncé le rachat d'un ensemble de 24 hôtels ainsi que des actifs attenants pour environ 802 millions de dollars auprès LodgeWorks et d'un groupe de capital-investisseurs. La transaction devrait permettre de générer une augmentation du resultat d'exploitation du groupe d'environ 50 millions de dollars à partir de 2012.
Le conseil d'administration de Ralcorp Holdings (-0,72% à 86 dollars) a approuvé à l'unanimité le principe d'une scission entre Ralcorp et Post Foods. Par ailleurs la société a déclaré s'attendre à un bénéfice par action ajusté de 1,13 à 1,18 dollar au troisième trimestre.
A noter également, le comité consultatif des autorités de santé américaines (FDA) pour la pharmacie oncologique a émis une recommandation à l'unanimité en faveur d'une procédure d'agrémentation accélérée pour l'Adcetris, un medicament du laboratoire Seattle Genetics permettant de traiter le lymphome de Hodgkin. Le titre abandonne 7,18% à 18,87 dollars.
Selon les chiffres définitifs, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 42,61 points à 12.479,73 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 27,13 points à 2.789,80 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pris 0,56% (7,27 points) à 1.316,14 points. Sur la semaine, le Dow a perdu 1,4%, le S&P-500 a reculé de 2% et le Nasdaq a cédé 2,4%. Jeudi, Wall Street a terminé dans le rouge.
La séance s'est révélée extrêmement volatile, le Dow Jones oscillant la plus grande partie de la journée autour du point d'équilibre.Mais vu la situation macroéconomique, l'anxiété est forte. Certains problèmes n'ont pas été résolus en Europe concernant les dettes souveraines, et il y a le débat sur le plafond de la dette aux Etats-Unis.La menace de Standard and Poor's sur la note des États-Unis et les commentaires de la Fed qui a tempéré les espoirs de nouvelles mesures de soutien à l'économie. La question de la dette américaine devrait de nouveau être au centre des préoccupations des investisseurs. Les négociations entamées sur le sujet par le président américain Barack Obama avec l'opposition républicaine sont pour l'instant dans l'impasse, les Républicains majoritaires à la Chambre des représentants refusant de voter un relèvement et exigeant qu'on s'attaque au déficit.
Enfin, les dettes souveraines de la zone euro resteront au centre des préoccupations. Un sommet européen est convoué le jeudi21 juillet, ce qui laisse penser que les Européens sont proches d'un accord autour de la mise au point d'un second plan d'aides à Athènes.
Dans le contexte actuel d'incertitudes exacerbées sur les dettes publiques en Europe et aux États-Unis, l'or est recherché : le métal-roi a atteint hier un nouveau niveau record à 1594,45 dollars. Il reflue très légèrement ce matin.Les prix du pétrole ont nettement rebondi vendredi après le fort repli de la veille, à l'issue d'une semaine volatile, dans un contexte économique qui reste toutefois mitigé. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 97,24 dollars, en progression de 1,55 dollar par rapport à la veille.
Sur le front des indicateurs, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,2% par rapport à mai, en données corrigées des variations saisonnières, alors que les analystes attendaient une baisse de 0,1%, selon leur prévision médiane. L'activité de l'industrie manufacturière reculait dans la région de New York en juin pour le deuxième mois consécutif, selon l'indice Empire State publié vendredi par la banque centrale (Fed), resté négatif à -3,8. Les analystes prévoyaient que cet indice, qui avait brutalement chuté le mois précédent à -7,8, repasserait au dessus de zéro, la limite entre progression et contraction de l'activité. La production industrielle est, elle, conforme aux attentes, en hausse de 0,2% en juin.
Google au centre des attentions
Du coté des valeurs, Google a annoncé après la clôture avoir enregistré une hausse de son bénéfice d'environ 36 % au cours du deuxième trimestre 2011, et ce malgré des investissements toujours en hausse chez le leader mondial de la recherche sur internet. Le titre gagne plus de 12,98% à 597,62 dollars.Citigroup (1,64% à 38,38 dollars) a fait état vendredi d'une hausse de 22% de son bénéfice net au deuxième trimestre à 3,3 milliards de dollars (2,33 milliards d'euros) contre 2,7 milliards un an plus tôt. La troisième banque américaine par les actifs affiche ainsi un bénéfice par action de 1,09 dollar contre 0,90 dollar un an plus tôt, et alors que les économistes en attendaient 0,96 dollar.
La veille, JPMorgan a annoncé avoir réalisé pour le deuxième trimestre un bénéfice net de 5,4 milliards de dollars contre 4,8 milliards l'an passé. Le produit net bancaire a progressé de 7 % sur un trimestre et de 6 % par rapport au premier trimestre à 27,4 milliards de dollars. Le titre laisse 0,92% à 39,98 dollars
Toujours du coté des valeurs, Hyatt Hotels (+1,17% à 39,73 dollars) a annoncé le rachat d'un ensemble de 24 hôtels ainsi que des actifs attenants pour environ 802 millions de dollars auprès LodgeWorks et d'un groupe de capital-investisseurs. La transaction devrait permettre de générer une augmentation du resultat d'exploitation du groupe d'environ 50 millions de dollars à partir de 2012.
Le conseil d'administration de Ralcorp Holdings (-0,72% à 86 dollars) a approuvé à l'unanimité le principe d'une scission entre Ralcorp et Post Foods. Par ailleurs la société a déclaré s'attendre à un bénéfice par action ajusté de 1,13 à 1,18 dollar au troisième trimestre.
A noter également, le comité consultatif des autorités de santé américaines (FDA) pour la pharmacie oncologique a émis une recommandation à l'unanimité en faveur d'une procédure d'agrémentation accélérée pour l'Adcetris, un medicament du laboratoire Seattle Genetics permettant de traiter le lymphome de Hodgkin. Le titre abandonne 7,18% à 18,87 dollars.
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