Crédits photo : © Andrew Winning / Reuters/REUTERS
La Bourse de Paris a terminé sur une baisse sensible de 2,04% à 3650,71 points, tombant à son plus bas niveau depuis le début de l'année, plombée par les doutes des investisseurs sur la résolution de la crise de la dette en zone euro.
Le pessimisme a encore dominé à la Bourse de Paris ce lundi. Après une semaine compliquée, marquée par une perte de presque 5 % pour le CAC 40, les investisseurs ne retrouvent pas le moral. Le CAC 40 qui perdait 1,2% en milieu de séance tombant sous les 3700 points à 3680,20 points, accentué ses pertes avec l'ouverture de Wall Street. A la clôture, la perte s'élève à 2,04% à 3650,71 points.
Les autres grandes places européennes ont également perdu du terrain, Londres et Francfort abandonnant toutes les deux 1,55%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a cédé 1,81% et l'EuroFirst 300 a reculé de 1,59%.
L'Asie boursière n'a pas envoyé de signaux clairs ce matin. Seuls les marchés américains réussissent à maintenir le cap malgré les multiples avertissements des agences au sujet de la dette. À ce sujet, le président américain Barack Obama a lancé un ultimatum au Congrès concernant le relèvement du plafond de la dette alors que les Républicains campent sur leurs positions. En Europe, les problèmes de dettes souveraines seront aussi au cœur des discussions des chefs d'États ce jeudi à l'occasion d'un sommet extraordinaire censé apaiser les marchés.
En attendant, côté devises, l'euro recule légèrement face au billet vert à 1,4046 dollar contre 1,4156 dollar vendredi soir. L'or, de son côté, profite de la nervosité des investisseurs pour faire valoir son statut de valeur refuge :l'once a grimpé ce lundi à 1600,10 dollars, enchaînant 11 séances consécutives de hausse. Du jamais vu depuis juillet 1980.
Du côté des indicateurs, la journée sera particulièrement calme avec seulement l'indice du marché immobilier aux États-Unis attendu l'après-midi. Le reste de la semaine sera plus riche avec, entre autres, l'indice Zew allemand (mardi), les ventes de logements existants américains (mercredi), les inscriptions hebdomadaires au chômage outre-Atlantique (jeudi) et l'indice de confiance des affaires en France (vendredi).
Sur les marchés pétroliers, les cours du pétrole étaient sans direction. Le baril de « light sweet crude » pour livraison en août perdait 9 cents à 97,15 dollars tandis que celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre prenait 22 cents à 117,48 dollars.
Car au-delà de cette étude, un projet européen de création d'une taxe sur les banques pour aider la Grèce serait à l'étude, selon Die Welt. Elle concernerait tous les établissements bancaires européens, qu'ils soient ou non actifs sur le marché grec.
France Télécom : -1,16 % à 13,61 euros
L'opérateur envisage de lancer une offre sur le quatrième opérateur de téléphonie mobile de la République démocratique du Congo, Congo-China Telecom (CCT). Les termes d'un éventuel accord, encore en négociation, prévoiraient le rachat des 51 % de CCT que détient le fabricant chinois d'équipements télécoms ZTE, ainsi que des 49 % appartenant à l'Etat congolais.
ArcelorMittal : -2,12% à 22,17 euros
Le groupe pourrait réagir à l'étude du cabinet de conseil britannique Meps spécialisé dans le secteur de l'acier selon laquelle la Chine sous-estimerait sa production. Pékin aurait produit 672 millions de tonnes d'acier, soit la moitié de la production mondiale, contre 627 millions de tonnes officiellement annoncées. Meps soupçonne notamment des petites aciéries locales de continuer à tourner malgré les annonces de fermeture en raison de problèmes de pollution et de productivité.
Publicis : -1,48 % à 36,72 euros
Le groupe a obtenu un crédit syndiqué multidevises de 1,2 milliard d'euros.
Atari : -13,67 % à 2,21 euros
L'éditeur français de jeux vidéo Atari a publié lundi un chiffre d'affaires en baisse de 36,1 % à 9,2 millions d'euros, pour le premier trimestre de son exercice 2011/2012, qu'il a expliqué par sa réorientation vers les jeux en ligne et sur mobile.
Du côté des publications, Edenred livrera son chiffre d'affaires du premier semestre après Bourse. Guyenne et Gascogne dévoilera ses revenus du deuxième trimestre tout comme Audika.
Les autres grandes places européennes ont également perdu du terrain, Londres et Francfort abandonnant toutes les deux 1,55%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a cédé 1,81% et l'EuroFirst 300 a reculé de 1,59%.
L'Asie boursière n'a pas envoyé de signaux clairs ce matin. Seuls les marchés américains réussissent à maintenir le cap malgré les multiples avertissements des agences au sujet de la dette. À ce sujet, le président américain Barack Obama a lancé un ultimatum au Congrès concernant le relèvement du plafond de la dette alors que les Républicains campent sur leurs positions. En Europe, les problèmes de dettes souveraines seront aussi au cœur des discussions des chefs d'États ce jeudi à l'occasion d'un sommet extraordinaire censé apaiser les marchés.
En attendant, côté devises, l'euro recule légèrement face au billet vert à 1,4046 dollar contre 1,4156 dollar vendredi soir. L'or, de son côté, profite de la nervosité des investisseurs pour faire valoir son statut de valeur refuge :l'once a grimpé ce lundi à 1600,10 dollars, enchaînant 11 séances consécutives de hausse. Du jamais vu depuis juillet 1980.
Du côté des indicateurs, la journée sera particulièrement calme avec seulement l'indice du marché immobilier aux États-Unis attendu l'après-midi. Le reste de la semaine sera plus riche avec, entre autres, l'indice Zew allemand (mardi), les ventes de logements existants américains (mercredi), les inscriptions hebdomadaires au chômage outre-Atlantique (jeudi) et l'indice de confiance des affaires en France (vendredi).
Sur les marchés pétroliers, les cours du pétrole étaient sans direction. Le baril de « light sweet crude » pour livraison en août perdait 9 cents à 97,15 dollars tandis que celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre prenait 22 cents à 117,48 dollars.
Les valeurs bancaires en tête des plus fortes baisses
L'ensemble du secteur bancaire dévisse, après une publication mal digérée de l'étude de JPMorgan Cazenove, qui a évalué les besoins en capitaux supplémentaires des établissements européens sur la base de ratio de solvabilité plus stricts. Selon JPMorgan, BNP Paribas (-3,64 %, à 43,63 euros), Société Générale (-5,48 %, à 32,80 euros) et Crédit Agricole (-3,57%, à 8,17euros) devraient lever 20 milliards d'euros, soit un quart du montant à lever en Europe. Cette étude fait suite aux résultats des stress tests de l'Union européenne que les banques françaises ont pourtant passé avec succès. Par ricochet, Axa (-5,40 %, à 12,88 euros) et Natixis (-4,63 %, à 2,99 euros) décrochent fortement.Car au-delà de cette étude, un projet européen de création d'une taxe sur les banques pour aider la Grèce serait à l'étude, selon Die Welt. Elle concernerait tous les établissements bancaires européens, qu'ils soient ou non actifs sur le marché grec.
France Télécom : -1,16 % à 13,61 euros
L'opérateur envisage de lancer une offre sur le quatrième opérateur de téléphonie mobile de la République démocratique du Congo, Congo-China Telecom (CCT). Les termes d'un éventuel accord, encore en négociation, prévoiraient le rachat des 51 % de CCT que détient le fabricant chinois d'équipements télécoms ZTE, ainsi que des 49 % appartenant à l'Etat congolais.
ArcelorMittal : -2,12% à 22,17 euros
Le groupe pourrait réagir à l'étude du cabinet de conseil britannique Meps spécialisé dans le secteur de l'acier selon laquelle la Chine sous-estimerait sa production. Pékin aurait produit 672 millions de tonnes d'acier, soit la moitié de la production mondiale, contre 627 millions de tonnes officiellement annoncées. Meps soupçonne notamment des petites aciéries locales de continuer à tourner malgré les annonces de fermeture en raison de problèmes de pollution et de productivité.
Publicis : -1,48 % à 36,72 euros
Le groupe a obtenu un crédit syndiqué multidevises de 1,2 milliard d'euros.
Atari : -13,67 % à 2,21 euros
L'éditeur français de jeux vidéo Atari a publié lundi un chiffre d'affaires en baisse de 36,1 % à 9,2 millions d'euros, pour le premier trimestre de son exercice 2011/2012, qu'il a expliqué par sa réorientation vers les jeux en ligne et sur mobile.
Du côté des publications, Edenred livrera son chiffre d'affaires du premier semestre après Bourse. Guyenne et Gascogne dévoilera ses revenus du deuxième trimestre tout comme Audika.
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